Le 19 septembre avait
lieu la journée World Clean Up Day ou en français la journée mondiale de
nettoyage citoyen. Malgré les menaces météorologiques sur la tenue de
l’évènement, VILLEVEYRAC est passée littéralement entre les gouttes et ce ne
sont pas moins d’une quarantaine de bénévoles qui ont fait le « job »
pendant toute la matinée.
Plusieurs groupes se sont
déployés dans le village, sur la Place du Marché aux Raisins, le long de la
route de Montagnac, au Spar, sur le chemin du Pontil ou autour du cimetière. Et
encore une fois, la Commune a mis en avant son leadership en termes d’actions
citoyennes et participatives, avec la présence de Loupianais/e et de
Poussannais/e venus en renfort pour participer à cette manifestation. VILLEVEYRAC
n’était bien sûr pas en reste avec la présence nombreuse de membres du
désormais célèbre CCFF, dont le dévouement et la disponibilité n’est plus à
démontrer. Une des grandes fiertés, dans la réussite de cette journée, outre le
fait que les bénévoles étaient plus nombreux que l’année précédente, était la
présence d’un contingent de toute générations et de tous les horizons.
Avec comme seules armes,
gilets, gants et sacs poubelle parents, enfants, retraités, élus, jeunes ou
moins jeunes ont amassé pendant toute la matinée, mégots, emballages, ou autres
déchets en tout genre. En tout, plus de trente sacs ont été remplis et évacués
des zones de passage. La palme de cette année : un aspirateur, une
trottinette, une tête de lit et un matelas…
Si les torts sont
partagés, entre le vent qui disperse et les fortes pluies qui ramènent tout
dans les ruisseaux, nous rappelons que la propreté est l’affaire de tous, non
pas seulement pour des considérations écologiques, devenues le combat du XXIe
siècle, mais de façon plus « égoïste » pour la préservation du cadre
de vie dans notre beau village.
De nouvelles actions de
ce type devraient voir le jour dans les prochains mois et ce, tout au long de
notre mandat, pour que la Commune conserve l’intégrité de son terroir, à la
fois zone Natura 2000, API Cité et fer de lance de l’agriculture dans le
secteur.
Il reste encore beaucoup
à faire mais les efforts consentis par les bénévoles, une meilleure pédagogie
auprès de la population et les actions-chocs à venir, comme le projet porté par
le Mas Troquet au niveau régional, pour la mise en place de Totems de déchets
aux sorties du village, devraient mettre en lumière la problématique de la
pollution de nos sols. D’autant plus qu’au niveau du Bassin de Thau, outre
l’impact sur la biodiversité dans l’arrière-pays, c’est toute l’économie
conchylicole, capitale dans le secteur, qui se retrouve menacée, en particulier
en cette période d’épisodes cévenols, puisque tout, déchets, mégots, liquides,
finit par se déverser dans l’Etang.